THEVENET Frédéric

Habilitation à Diriger des Recherches (2015) | soutenue le 2 Novembre 2015. Titre du mémoire d’HDR : Heterogeneous Oxidation of VOCs : from fundamentals to air quality. Université de Lille

Thèse de Doctorat | financement ADEME (2006) | soutenue le 27 Septembre 2006. Co-dirigée par Chantal. Guillard (DR CNRS, Université Lyon-1) et Antoine Rousseau (DR CNRS, Ecole Polytechnique). Titre de la thèse : Elimination et mécanismes de dégradation de l’acétylène par couplage plasma froid et photocatalyse. ADEME / Université de Lyon / Ecole Polytechnique

Diplôme d’Etudes Approfondies (2003) | Sciences des Matériaux. Stage de fin d’Etudes au Commissariat à l’Energie Atomique (CEA) site de Marcoule. Titre du mémoire de DEA + stage de fin d’étude Ingénieur : Détermination de l’environnement des lanthanides, dans les verres de confinement des déchets nucléaires, par sonde structurale luminescente. INSA de Lyon

Diplôme d’Ingénieur (2003) | Sciences des Matériaux, Multi-matériaux, Surfaces et Interfaces. Polytech’Lyon

Professeur (depuis 2016) / IMT Nord Europe, (CERI EE), Axe Thématique Qualité des Environnements Intérieur (QEI)  

Maître Assistant (2008-2015) / Ecole des Mines de Douai, Département Science de l’Atmosphère et Génie de l’Environnement (SAGE), Axe « Réactivité et Traitement de l’Air ».

Post-doctorant CNRS (2006-2008) / équipe Pr. D. Bianchi (IRCELYON) collaboration avec Arkema. Synthèse verte de H₂O₂ et NH₃ par plasma-catalyse

PARCOUS RECHERCHE

Mes activités de recherches reposent sur une formation scientifique et technique en lien avec la science des matériaux et plus particulièrement leur caractérisation physico-chimique. Ce socle de connaissances allié à mon intérêt pour les enjeux environnementaux m’ont conduit vers une thèse de doctorat portant sur l’étude et le développement de procédés hétérogènes de traitement de l’air : adsorption, photocatalyse et plasmas froids. J’ai eu la possibilité par la suite d’élargir mon champ de recherche à (i) la réactivité de surface appliquée à la synthèse chimique au cours de mes deux années de post-doc, et (ii) l’analyse des gaz à l’état de traces et la qualité de l’air intérieur à mon arrivée au Département SAGE de l’Ecole des Mines en tant que Maitre-Assistant.

A partir de 2008, j’ai initié et développé dans ce laboratoire un axe de recherche portant sur le traitement de l’air. Les activités de recherches de cet axe, nouveau à cette époque à l’Ecole des Mines, ont été centrées sur (i) l’étude des performances et de l’innocuité des procédés de traitement d’air, et (ii) l’optimisation des procédés de traitement à la fois pour l’air intérieur et les effluents industriels.

Après mon HDR, soutenue le 2 novembre 2015, j’ai obtenu un poste de Professeur en 2016. Dans ce cadre, j’ai (i) pu renforcer mes compétences dans le domaine de la physico-chimie hétérogène et de l’interaction gaz-surface, (ii) développer une nouvelle instrumentation expérimentales innovante principalement financée dans le cadre de projets de recherche partenariale et industrielle, et (iii) développer le caractère applicatif de mes activités de recherche, tant dans le domaine des processus atmosphériques hétérogènes qu’en matière d’amélioration de la qualité de l’air des espaces intérieurs. Cette activité est située à l’interface entre recherches fondamentales et recherches appliquées, afin de faire interagir de manière positive ces deux approches, en collaboration directe avec le milieu académique et le milieu industriel.

De 2018 à 2023 j’ai assuré par ailleurs la fonction de coordinateur du workpackage 2 du Labex CaPPA (Chemical and Physical properties of the Aerosol in the Atmosphere). Cette mission s’est poursuivie dans la deuxième phase du Labex initiée en 2020 et courant jusqu’en 2025.

De 2019 à 2023 j’ai assuré la coordination du groupe de recherche « Qualité de l’Air Intérieur » au sein du CERI EE. Ce groupe rassemble 6 enseignant-chercheurs, 3 techniciens et en moyenne 8 doctorants. Il vise à fédérer les savoir-faire et les compétences du CERI EE dans le domaine de la qualité des environnements intérieurs, à positionner nos activités dans le paysage recherche national, et à renfonrcer le caractère multi-disciplinaire de nos approches recherche. Il s’appuie sur une instrumentation originale allant des micro-capteurs aux chambres de simulation permettant de reproduire à l’échelle 1:1 les conditions de l’air intérieur, en passant par l’étude de procédés de traitement de l’air et les méthodologies analytiques. Les activités de ce groupe de recherche trouvent des appuis financiers auprès des pouvoirs publics et dans le cadre de contrats de recherche partenariale avec le monde économique et industriel.

Depuis 2023, j’assure des missions d’expert auprès de l’ANSES pour explorer l’impact d’activités telles que le chauffage au bois sur la qualité de l’air intérieur